GROUPE ESPOIR DE VIVRE : groupeespoirrdc@gmail.com,ericbisonga@gmail.com
Tél ː +243 994 138 451, 896 135 484, 0997 834 670
Enregistré sous JUST, 112/S-KV/3299/2011, JUST/SG/20/2065/2016-N° F92/27623
Centre d’Ihusi, Territoire de Kalehe, Sud-Kivu, RD Congo
- INTRODUCTION
- DONNÉES STATISTIQUES
- ANALYSE DE LA SITUATION
- DÉFIT SUR TERRAIN
- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
La nature déchaînée à BUSHUSHU
Les corps retrouvés
Un paysage dévasté !
Par Eric BISONGA,
Président de GEV-asbl,
Coordinateur RIEH sur le terrain
GEV a été alerté de la catastrophe, par les membres des associations engagées dans le projet de ATEDD-KIVU. C’était dans la soirée du 04/05/2023. Elle a eu à organiser une descente sur le terrain pour constater les dégâts à la suite de la pluie meurtrière qui s’est abattue dans les aires de santé de Bushushu et Nyamukubi.
Arrivé sur le lieu du drame, la foule accueille l’équipe avec les larmes aux yeux, le cœur brisé, attristée au vu des morts enregistrés, des maisons emportées et biens des valeurs disparus dans les décombres et dans le lac Kivu.
Le présent rapport décrit la situation sur le terrain, présente une analyse de la part de l’équipe GEV avec une synthèse de l’état global des catastrophes naturelles suivie d’une conclusion et recommandations
Pour collecter les données et informations fiables, l’équipe GEV a rencontré les autorités du Village et sous-Villages, les autorités au niveau de la chefferie et du Territoire, les acteurs locaux : société civile, CODESA, CLD, jeunesse et comité de crise mis en place par les survivants.
Les rivières qui ont débordées sont les suivantes : axe Bushushu : Rivière LUKUNGULA et KABUSHUNGU ; axe Nyamukubi :Rivière NYAMUKUBI, CHISHOVA et LWANO /CHIRAKARA.
Plusieurs infrastructures sont détruites : Le Marché de Nyamukubi, le bâtiment de l’entrepôt construit par PAM, le bâtiment de la salle polyvalente de Nyamukubi, 6 écoles et 4 églises.
Nombres des corps repêchés et enterrés : 437 corps repêchés dans les décombres, 5255 personnes disparues et les recherches se poursuivent, 52 personnes sont blessées et hospitalisées à l’hôpital général de référence d’Ihusi, 54 blessés traités au Centre de Santé de Bushushu, 60 blessés hospitaliés de Mumbiri / Nyamukubi, 26 blessés traités au Centre de Santé de Lushebere et 8 blessés au Centre de Santé de Nyabibwe.
Nombres des maisons emportés et dégât matériels :
500 maisons d’habitations emportées sur l’axe Chabondo / Kabushungu
700 maisons d’habitations emportées sur l’axe Lwano/ Nyamukubi
Suite aux éboulements de terre, de nombreuses routes coupées, des ponts emportés et présence de grosses pierres sur l’axe routier Chabondo - Nyamukubi.
Sécurité Alimentaire et Nutrition :
Plusieurs champs détruits, plusieurs bêtes emportées, les réserves alimentaires des ménages rasées, 1 dépôt de produits agricoles emporté à Nyamukubi par la catastrophe, etc…
Cet état des lieux, loin d’être exhaustif, est lourd et son bilan reste inconnu car les faits ont été constatés à la suite de la pluie diluvienne, le soir du jeudi 04/05/2023. Elle a surpris la population locale et isolée. Ces informations sont recueillies de plusieurs Villages voisins et Territoires qui fréquentent le grand marché de Nyamukubi.
Le projet ATEDD-Kivu a rédigé un rapport d’étude environnementale qui concerne l’axe Bushushu, GEV est parmi les intervenants dans le village et dans le territoire de Kalehe, l’analyse faite est que la zone est dangereuse, les aléas et risques environnementaux se poursuivrons si rien n’est fait.
Une interpellation à l’intention de la population du Territoire et de la Communauté internationale est vitale, vu que les arbres sont coupés et la présence des réfugiés rwandais placés depuis 1994, ont contribué à la destruction de l’écosystème, aujourd’hui cause de ces malheurs à Bushushu.
Les besoins à court terme et à long terme sont exprimés et deviennent de plus en plus urgent pour sauver ce qui peut encore l’être.
GEV comme organisation œuvrant pour le bien-être de la population sollicite l’assistance de toute nature en faveur des populations sinistrées de Bushushu-Nyamukubi et d’autre du Territoire touché.
La demande d’assistance et d’appui s’adresse :
Aux personnes de bonne volonté à travers le monde et aux membres du réseau international pour l’économie humaine
Aux confessions religieuses et autres organisations de développement ;
Aux organisations nationales et internationales qui œuvre dans l’humanitaire ;
Aux agences des Nations Unies et aux groupes de la Banque mondiale ;
Au gouvernement congolais qui à envoyer une mission à Bushushu le 09/05/2023 afin de s’enquérir de la situation sur le terrain, signalons que le drame a affecté une population estimée à 46 883 habitants du Village de Bushushu.
Notons que plusieurs autres parties du territoire ont été touchées par la catastrophe notamment : Mukwindja, Minova, Kiniezi, Nyamasasa, Makelele et Ziralo.
Les femmes et les enfants sont le plus vulnérables.
Les interventions sont actuellement limitées en moyens, le gouvernement a juste fait un geste de secours mais sans couvrir les besoins exprimés jusque-là, la demande est grande, étant donné que les sinistrés couchent à la belle étoile, dans le camp des déplacés...
Les catastrophes naturelles à Bushushu sont permanentes.
Des solutions à long terme doivent être envisagées.
- Fournir une assistance financière aux ménages vulnérables
pour leur permettre de répondre à des besoins spécifiques et divers de première nécessité,
en particulier en raison de l'impact sur les moyens de subsistance des populations touchées.
- Délocaliser la population de Bushushu dans un endroit moins exposé aux risques des catastrophes.
Appel à soutien du Mwami de la Chefferie du Groupement de Buzi
en territoire de Kalehe (source Youtube / Afrique Europe média)
commentaire(s) (0) | Ajouter un commentaire
Pour aller plus loin : site AREDS : "Vers une seule humanité" https://aredsindia.org/
Il y a quelques années, une importante étude de l'OIT indiquait que dans un monde d'abondance, un tiers de la main-d'œuvre mondiale, soit 3 milliards de personnes, n'est pas en mesure de tirer de son travail une récompense matérielle suffisante pour survivre. Les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et récurrentes, les conflits armés, les crises financières et les transitions politiques et économiques continuent de déstabiliser les systèmes de protection sociale dans tous les pays où ils existent. De nouvelles pandémies compromettent également le développement humain dans de nombreuses régions du monde. Les migrations internationales et nationales, les tendances démographiques telles que le vieillissement et l'évolution des modèles d'emploi ont également des répercussions importantes sur la protection sociale. L'évolution du contexte mondial s'accompagne d'une nouvelle vague de mondialisation qui exclut la majorité de ses bénéfices et laisse dans son sillage des disparités et une insécurité croissantes.
Les fermetures soudaines imposées par les gouvernements dans les années 2020-21 en raison de la pandémie ont été d'une gravité sans précédent et ont eu de nombreuses répercussions. Ils ont mis en évidence les réalités existantes, les vulnérabilités criantes et l'absence de tout filet de sécurité pour les masses ordinaires en cas d'urgence. Les chocs brutaux et les effets dévastateurs de l'enfermement ont réveillé de nombreuses personnes et suscité une nouvelle réflexion critique parmi les travailleurs sociaux et les militants des droits de l'homme engagés dans diverses interventions en faveur d'une économie humaine au niveau de la base. L'initiative "Social Protection - Share & Care" (SP-S&C) dans le sud de l'Inde est l'une de ces initiatives novatrices.
Bien que le problème de la sécurité sociale en Inde existait bien avant la situation du COVID, il a mis en évidence les insuffisances dramatiques des systèmes sociaux existants et, dans ce cas, l'absence d'un mécanisme de protection significatif. Le blocage de la pandémie et la catastrophe économique qui s'en est suivie ont encore exacerbé les situations précaires qui existaient déjà dans le pays.
Les restrictions imposées par les fermetures ont eu des répercussions diverses sur les différentes classes de la société, en particulier sur leurs moyens de subsistance, leur sécurité alimentaire et leur santé. Selon l'indice de rigueur élaboré par l'Université d'Oxford, le lockdown indien était l'un des plus sévères au monde. Il a entraîné une forte baisse des revenus et des dépenses des ménages. Alors que les salariés et les classes aisées ont opté pour des scénarios de travail à domicile, la situation des pauvres, en particulier des travailleurs salariés journaliers et des travailleurs invités, a été épouvantable.
Au moins 121 millions de personnes ont perdu leur emploi au cours du seul mois d'avril 2020. Les salaires ont considérablement diminué pour la plupart des travailleurs informels. Cette situation est exacerbée par le fait que, dans de nombreux ménages, l'un des conjoints est souvent sans emploi. Pour certains travailleurs, les salaires n'ont pas diminué, mais leur charge de travail a été multipliée par plusieurs. Beaucoup d'autres ont dû faire face à des retards de paiement.
La sécurité alimentaire des classes laborieuses pendant le lockdown a été gravement compromise par la perte et la réduction des revenus. Nombreux sont ceux qui ont réduit leurs repas de trois à deux ou à un seul par jour car ils ne pouvaient pas se le permettre. En général, les gens ont fortement réduit leurs achats de légumes, de viande, de lait, etc. Les deux principales sources de nourriture pour les enfants des zones rurales - les centres Anganwadi (centres ruraux d'aide à l'enfance) et les écoles publiques - ont été fermées pendant plusieurs mois, plongeant plusieurs d'entre eux dans la faim et la mort.
Les interventions du gouvernement sur ce front ont été très insuffisantes et le fossé s'est encore creusé en ce qui concerne la disponibilité de diverses ressources, y compris des produits de première nécessité, dans les différentes couches de la société. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a estimé que 14 % des Indiens souffraient de malnutrition et, selon l'indice mondial de la faim (GHI) 2020, l'Inde se classe au 94e rang sur 107 pays, ce qui indique que les niveaux de santé nutritionnelle de l'Inde sont parmi les plus bas du monde.
Les transactions financières telles que les emprunts, les retraits d'épargne et les échanges de cadeaux monétaires ont été paralysées, ce qui a empêché les ménages d'utiliser les mécanismes de survie conventionnels face à une baisse importante et imprévue de leurs revenus. En examinant les mécanismes d'adaptation utilisés par les gens pour faire face aux baisses de revenus et à leur manque d'accès aux sources de financement formelles et informelles, plusieurs études ont montré que les gens ont puisé dans leurs réserves d'argent à la maison et ont réduit leurs dépenses non alimentaires afin de protéger leurs dépenses alimentaires. Bien que les revenus et les dépenses se soient redressés dans la période qui a suivi la fermeture, ils restent inférieurs aux niveaux d'avant la pandémie.
L'Inde, comme tous les pays à faible revenu, est particulièrement vulnérable à ces crises imprévues pour diverses raisons : (1) elle compte une grande proportion de personnes qui dépendent d'un emploi occasionnel (environ 20 %) ; (2) la taille de son secteur informel représente environ 80 % de la main-d'œuvre totale et contribue à plus de 50 % du PIB du pays ; (3) l'épargne médiane des ménages est faible et ne permet pas de faire face à des périodes de blocage prolongées. Plus généralement, une grande proportion de familles indiennes vivant dans la pauvreté (environ 61,7 %) se traduit par un degré élevé d'insécurité financière, en particulier en période de crise.
Dans ce contexte, les attentes des travailleurs à l'égard des gouvernements pour soulager leur misère et leur détresse immédiates se sont manifestées par plusieurs demandes désespérées, telles que : (i) l'extension des paiements échelonnés sur les prêts, voire l'annulation des prêts, (ii) la garantie du paiement d'une indemnité en cas de blessure ou de décès d'un membre de la famille qui gagne sa vie, (iii) l'augmentation de la quantité de rations fournies dans le cadre du système de distribution publique, (iv) l'annulation des factures et des taxes (comme l'électricité et l'eau) pour la période du lockdown, etc. Certaines de ces demandes ont été satisfaites par les gouvernements. Malheureusement, il n'y a pas eu de réponse significative à long terme de la part des gouvernements pour gérer la crise plus large, soutenir le secteur des soins de santé ou assurer le bien-être des personnes vulnérables.
Il n'y avait pas d'excuse convaincante à l'incapacité du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la classe ouvrière, puisqu'il disposait de ressources, d'agences et de pouvoirs suffisants. Au contraire, à la grande surprise de tous, il s'est avéré qu'il n'y avait aucune volonté politique d'entendre les griefs et les propositions politiques constructives des critiques et de la société civile au sens large. Par conséquent, l'apathie et la diminution des engagements gouvernementaux en faveur des biens communs, tels que la santé publique et les services sociaux, ont rendu la situation encore plus ingérable pour les groupes les plus vulnérables et marginalisés.
Alors que les gouvernements se sont soustraits à leurs obligations fondamentales envers leurs électeurs, les inégalités matérielles se sont multipliées au cours des dernières années, et les super-riches ont gagné du terrain en élargissant leur base de richesse et en consolidant leur légitimité sociale. La voie de la privatisation suivie par les gouvernements a clairement sapé les investissements publics à long terme dans les systèmes de soins de santé, élargissant ainsi le rôle des entreprises axées sur le profit dans la détermination du sort de la santé globale et du bien-être des travailleurs.
Lorsque l'excédent généré par des taux d'intérêt exorbitants est devenu la norme dans le cadre du microcrédit et d'autres institutions de prêt d'argent, l'objectif global est passé de "centré sur le besoin" à "centré sur le profit". Les politiques néolibérales de ces dernières décennies ont continué à faire de cette approche le meilleur moyen d'assurer le développement économique. Presque tous les besoins et ressources de base ont été transformés en marchandises et confiés aux entreprises privées, comme si c'étaient elles qui devaient assurer le développement de tous. L'idée a été répandue que leurs profits finiraient par se répercuter jusqu'au bas de l'échelle sociale. Les études montrent que ce système a échoué et que la richesse s'est accumulée au sommet.
Lorsque le capital et le profit deviennent l'objectif premier d'un modèle économique, l'inverse doit être le choix politique pour assurer le bien-être de tous. Les "travailleurs avant le profit" et les "personnes avant le capital" doivent être garantis. C'est la seule alternative pratique pour revenir à une relation organique avec la nature et la création. L'un des moyens possibles d'assurer le développement humain et la protection sociale est le partage collectif et l'attention portée par les personnes concernées.
Devant l'apathie du gouvernement, les gens ordinaires, les organisations de la société civile et les activistes sociaux se sont donc mobilisés pour apporter tout le soutien possible à la population en détresse. AREDS et ses organisations partenaires ont également tendu la main aux familles nécessiteuses dans leurs zones opérationnelles respectives. Le soutien ou l'assistance aux personnes qui ont besoin d'aide est temporaire et il a donc été décidé de développer un mécanisme durable et à long terme appartenant aux personnes qui se soutiendraient elles-mêmes en cas d'urgence.
Il a été collectivement estimé qu'il était temps que la voie du redressement et la stratégie de développement socio-économique enterrent la voie de la privatisation qui a échoué. Elle a transformé les personnes en marchandises et les a déshumanisées pour en faire de simples objets de production, de statistiques, de chiffres et d'échanges. Situé à un point critique potentiel de transformation, le contexte post-enfermement offre une occasion opportune aux sociétés de revaloriser les vies réelles et la dignité de toutes les personnes humaines, de raviver l'empathie humaine, d'investir dans des dispositions publiques à long terme et des biens communs, et de réinventer les systèmes politiques de manière à ce qu'ils deviennent des gardiens efficaces d'un environnement juste et naturel.
Une alternative pratique menée par l'AREDS et ses organisations de fraternité se construit sur la base de l'action de ses membres, qui vise en même temps à la transformation d'eux-mêmes, des situations dans lesquelles ils vivent et aussi des structures de la société. Cette approche préconise que lorsque les gens sont libres de penser par eux-mêmes, en utilisant la raison et la connaissance comme outils, ils sont mieux à même de résoudre tous leurs problèmes. Ce nouvel effort de protection sociale tente de transformer les niveaux de confiance des membres de la communauté en développant les capacités à agir comme catalyseurs de leur propre développement holistique et à opérer en tant que maîtres de leur propre destin.
Le programme de protection sociale - partage et soins (SP-S&C) est une composante de l'économie sociale et solidaire, une pratique ancestrale qui prévaut dans toutes les sociétés du monde. Aujourd'hui encore, sauf en cas de famine ou d'épidémie, personne dans les zones rurales n'est obligé de se coucher le ventre vide. De nombreuses pratiques informelles de protection sociale existent encore et ce sont elles qui assurent une protection en cas de besoin. Les pratiques d'épargne et de crédit à des fins telles que le mariage, la maternité ou l'éducation sont satisfaites par ces pratiques informelles d'attention et de partage. Le critère du "besoin humain urgent" est à l'origine de la poursuite de ces pratiques dans diverses communautés, même aujourd'hui. Bien que modestes en nombre et en contributions, ces pratiques envisagent des macro-transformations à long terme.
Le programme SP-S&C, dans une perspective d'économie humaine, vise donc à donner aux gens les moyens de créer, d'épargner et de gérer leurs propres systèmes socio-économiques au niveau communautaire, ce qui les aide à stabiliser leurs difficultés quotidiennes, en particulier en période de crise aiguë. Le projet SP-S&C appartient entièrement aux membres de la communauté et son mécanisme permet à l'ensemble des membres de la communauté d'avoir un accès durable à des services de sauvegarde, de défense sociale et de couverture tout au long de la vie dans des localités données. Il s'agit d'une alternative basée sur les données et l'expérience.
Le programme Share & Care peut également être considéré comme une innovation dans le domaine de l'entreprise sociale, avec des relations sociales d'un type totalement nouveau. Traditionnellement, les relations étaient basées sur des structures de pouvoir verticales dans lesquelles un donateur apportait un soutien financier aux personnes dans le besoin. Le programme Share & Care inverse la dynamique du pouvoir et la segmente horizontalement. Le pouvoir est réparti entre les personnes : tout le monde contribue, tout le monde reçoit de l'aide en cas de crise, et personne n'est laissé pour compte sans protection. En outre, le programme Share & Care a le potentiel à long terme de dissoudre les barrières identitaires créées par l'homme, telles que la caste, le patriarcat, l'appartenance ethnique et la religion, en rassemblant les personnes et en résolvant les crises par la solidarité.
Ainsi, dans le cadre de l'initiative Share & Care, tout le monde répond de manière proactive aux besoins de chacun et, en fin de compte, c'est la société dans son ensemble qui en bénéficie dans une région donnée. Le programme Share & Care est une tentative révolutionnaire d'évoluer et de faire un virage à 180 degrés, passant de "la contribution des autres à mes besoins" à "ma contribution à mes besoins", à "ma contribution aux besoins des autres", et finalement à "NOTRE CONTRIBUTION AU BÉNÉFICE DE TOUS". En d'autres termes, cela résonne avec la philosophie des pauvres prolétaires "tous pour tous" et la philosophie de l'économie humaine "TOUTES LES PERSONNES, CHAQUE PERSONNE et LA PERSONNE ENTIÈRE".
L'un des principaux objectifs du programme SP-S&C est de réintégrer démocratiquement les personnes qui ont été politiquement marginalisées par rapport aux bénéfices du système économique, et de s'affirmer à nouveau comme des citoyens égaux au sein des communautés géoculturelles concernées.
Le cheminement du processus SP-S&C jusqu'à présent :
- La proposition de SP-S&C a été présentée à l'Assemblée générale de l'AREDS en juin 2022 et, après une discussion approfondie, elle a été approuvée.
- Les organisations partenaires de SP-S&C ont organisé une consultation de deux jours à Bangalore en juillet 2022 afin de définir les modalités et de concrétiser l'initiative dans le cadre du système juridique national.
- En guise de suivi, les organisations partenaires de SP-S&C ont également rencontré les experts juridiques et les auditeurs à Chennai pour obtenir leurs conseils juridiques et techniques en novembre 2022.
- L'équipe a ensuite procédé à quelques consultations supplémentaires et il a été décidé de créer des "Trusts" indépendants dans les différents lieux et d'étendre le nombre de membres sur le territoire.
*
* *
PEOPLE - OWNED
PEOPLE - CENTRIC
PEOPLE - DELIVERED
* *
*
Les organisations suivantes sont membres de l'initiative SP-S&C. Les prévisions d'adhésion portent sur la période de trois ans qui constitue la première phase :
1. ARREDS Trust compte 283 000 membres qui assurent la protection sociale des personnes âgées, des indigents, des veuves, des orphelins et des handicapés physiques dans 23 districts du Tamil Nadu.
2. AREDS compte 2 000 membres par le biais de ses entreprises sociales et 6 000 membres de KADALU et DRALM.
3. SWATE compte 30 000 membres impliqués dans la gestion de micro-entreprises sociales.
4. L'Integrated Rural Development Society (IRDS) compte 25 000 femmes membres qui sont impliquées dans l'agriculture et jouent ainsi un rôle dans la garantie de la souveraineté alimentaire. D'ici la fin du mois d'avril, il y aura 1 000 membres ayant versé une cotisation de 100 roupies chacun.
5. Vaan Muhil Trust compte au total 35 000 femmes membres de groupes d'entraide et de travailleurs non organisés. D'ici à la fin du mois d'avril, il y aura 1 000 membres ayant versé une contribution de 100 roupies chacun.
6. La Pondicherry Community Development Society (PCDS) compte 20 000 membres parmi les agriculteurs et les travailleurs sanitaires. D'ici à la fin du mois d'avril, il y aura 1 000 membres ayant versé une cotisation de 100 roupies chacun.
Par conséquent, le nombre estimé de membres de la première phase du programme de protection sociale - partage et soins (SP-S&C) est d'environ 3 00 000 personnes. Plus le nombre de personnes est élevé, plus le montant des économies est important. C'est pourquoi il faut inclure davantage de personnes pour augmenter le montant des économies. Avec une somme d'argent considérable consolidée, nous pouvons répondre aux besoins d'urgence. Le succès de ce programme dépend du nombre de personnes impliquées et de la somme d'argent qu'elles consolident.
Si 3 00 000 personnes contribuent à hauteur de 100 INR par an, le montant s'élèvera à 3 00 00 000 INR. Le nombre envisagé aujourd'hui est modeste. Il devrait doubler une fois le programme lancé. Plusieurs organisations et groupes ont déjà exprimé leur volonté de se joindre à cette initiative dans tout le pays. Toutefois, il a été décidé de commencer modestement avec quelques partenaires au Tamilnadu et de s'étendre progressivement à d'autres États et pays où travaillent nos partenaires. Même en termes de résultats, seuls quelques aspects clés ont été choisis de manière sélective après une analyse et des délibérations approfondies. Ce programme ne promet pas tout pour tout le monde. Il tente de commencer par quelque chose d'équitable pour tous les individus, chaque individu et chaque personne.
Le fonds sera utilisé en interne par les organisations partenaires dans le cadre de modèles générateurs de revenus par le biais d'entreprises sociales, afin de fonctionner comme un fonds autonome. Tous les participants contribueraient à hauteur d'un montant identique ou similaire. Les membres ont décidé qu'au départ, nous ne pouvions pas nous permettre d'essayer des modèles très complexes. Il a donc été décidé, à ce stade, d'essayer la norme la plus simple et la plus modeste. Les bénéficiaires recevraient une protection et une couverture identiques. Les travaux sur les détails les plus fins sont encore en cours.
Étant donné qu'une somme d'argent suffisante tournerait dans le programme, des personnes dynamiques et calibrées gèreraient le programme. Le programme sera géré par des personnes dynamiques et qualifiées qui seront affectées à plein temps à cette mission. Pour ce faire, deux jeunes femmes seront sélectionnées dans chacune des organisations partenaires de Social Protection - Share & Care (SP-S&C) et seront formées à la gestion, à la comptabilité et à d'autres exigences techniques. Simultanément, les membres seniors du programme SP-S&C encadreront et sensibiliseront à l'importance du programme les membres des mouvements populaires, des syndicats, des groupes d'entraide, des collectifs populaires et des entreprises sociales. Il est envisagé que le succès de l'initiative repose sur la qualité de la gouvernance de ce programme. Il a donc été décidé d'accorder une importance maximale à l'accompagnement, à l'exposition et à la formation de l'équipe de gouvernance.
Actuellement, en avril 2023, tous les membres de l'équipe SP-S&C sont activement impliqués dans la sensibilisation de leur territoire respectif et dans l'inclusion des personnes concernées dans ce programme. Les programmes d'exposition et de formation dispensés à l'équipe centrale du programme Share & Care faciliteront à leur tour l'utilisation de divers programmes d'aide sociale existants des gouvernements de l'État/fédéral et du gouvernement central/de l'Union. De même, ARREDS Fin-Tech est une autre initiative potentielle visant à promouvoir les programmes de crédit aux petits agriculteurs et aux agriculteurs marginaux pour la culture par l'intermédiaire des banques. Par ce biais, nous pouvons inclure tous les membres qui ont bénéficié d'un crédit dans cette initiative. Les organisations membres de cette initiative ont commencé à identifier les bénéficiaires potentiels de ce programme de crédit.
Une assistance économique minimale peut être fournie pour des besoins spécifiques :
1) Dans un premier temps, le S&C a l'intention d'assurer un soutien en cas d'accident, de catastrophe, de décès des personnes à charge, etc. Les méthodologies et les procédures sont en cours d'élaboration. Les méthodologies et les procédures sont en cours d'élaboration. C'est le comité de gouvernance de base du S&C, composé de deux femmes de chaque organisation partenaire, qui mettra au point les programmes de soutien/d'assistance appropriés.
2) Il est proposé de faciliter ou d'organiser des camps médicaux et de promouvoir les pratiques médicales indigènes et les aspects préventifs de la santé. Organiser des camps réguliers dans toutes les localités avec l'aide de médecins et de praticiens de la santé, et utiliser au maximum les installations médicales du gouvernement.
3) Il est proposé d'assurer l'échange de denrées alimentaires cultivées dans différentes localités, en réduisant la commission des intermédiaires.
Dans la deuxième phase, après 3 ans :
4) Des programmes gouvernementaux spécifiques en matière de santé et de sécurité sociale et leurs liens avec l'assistance de SP-S&C seront fournis aux membres individuels. Il s'agirait d'une aide provisoire pour bénéficier des programmes de l'office de protection du travail, d'une aide à l'éducation, d'une aide au mariage, etc.
5) Aider les entreprises collectives/individuelles : Aide au démarrage de la part de SP-S&C pour lancer des entreprises de produits locaux. La nature exacte des entreprises sera décidée par les groupes membres en conformité avec le concept d'environnement nourricier, de soutien aux producteurs locaux, d'amélioration des revenus des producteurs, etc. Permettre aux entreprises individuelles et collectives d'obtenir des emplois générateurs de revenus afin de soutenir leur développement économique et social. Promouvoir l'agriculture biologique pour retrouver la justice climatique, la fertilité des sols et une consommation éthique.
(1) Les jeunes de différentes localités/régions trouveront un emploi.
(2) La souveraineté et la sécurité alimentaires seront garanties par une production et une consommation éthiques. Les aliments seront cultivés pour les gens et pour le marché.
(3) La gouvernance des ressources et la protection du climat seront mieux prises en compte.
(4) Au fil du temps, les communautés auront le contrôle de la production et de la consommation.
(5) Cette initiative deviendrait un modèle concret pour faire pression sur le gouvernement afin de présenter un modèle centré sur les personnes et gouverné par les personnes, contrairement au modèle de l'entreprise privée où l'argent reste dans les mains de la communauté et non de l'entreprise.
(6) Cette initiative contribuerait à faire pression sur le gouvernement pour qu'il encourage les organismes locaux à lancer et à gérer des régimes de protection sociale.
*
* *
Un autre monde est possible
Ne laisser personne de côté,
Ensemble, nous le pouvons
Nous tous, pour nous tous.
* *
*
Besoin de soutien et justification
- Mise en place du système et prise en charge : gouvernance, prise de décision ; collecte des contributions ; traitement des demandes d'aide, etc.
- Stabilisation du système et prise en charge
- Formation / orientation - imprimés / manuels ; quel type de formation, qui dispense la formation, durée, visites d'exposition, quand cela se produit-il, etc.
*
* *
Les personnes ordinaires, conscientes et solidaires, peuvent créer un autre monde
dans lequel "chaque personne",
"toutes les personnes"
et "l'ensemble de la personne"
jouissent d'une véritable vie humaine digne.
- La philosophie de l'économie humaine-
* *
*
Pour accéder à la version originale en anglais cliquez ici :
commentaire(s) (0) | Ajouter un commentaire
Ce texte reprend notamment la définition de l’économie sociale et solidaire qui figure dans une résolution de la Conférence internationale du travail adoptée en juin 2022.
« L’économie sociale et solidaire comprend les entreprises, les organisations et les autres entités qui mènent des activités économiques, sociales ou environnementales servant un intérêt collectif et/ou l’intérêt général, et qui reposent sur les principes de coopération volontaire et d’entraide, de gouvernance démocratique et/ou participative, d’autonomie et d’indépendance, ainsi que sur la primauté de l’humain et de la finalité sociale sur le capital en ce qui concerne la répartition et l’utilisation des excédents et/ou des bénéfices, ainsi que des actifs.
Les entités de l’économie sociale et solidaire aspirent à la viabilité et à la durabilité dans une optique de long terme, ainsi qu’à la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, et mènent des activités dans tous les secteurs de l’économie. Elles sont la traduction concrète d’un ensemble de valeurs qui sont indissociables de leur fonctionnement et qui participent du souci des personnes et de la planète, de l’égalité et de l’équité, de l’interdépendance, de l’autogestion, de la transparence et de la responsabilisation, ainsi que de la réalisation du travail décent et de la matérialisation de moyens de subsistance décents.
L’économie sociale et solidaire inclut, selon les circonstances nationales, les coopératives, les associations, les mutuelles, les fondations, les entreprises sociales, les groupes d’entraide et les autres entités fonctionnant selon ses valeurs et principes ».
Il est intéressant de disposer ainsi d’une définition universelle de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS).
Les organisations et entreprises qui se réfèrent à l’ESS peuvent se référer à ce texte adopté par tous les Etats membres pour demander le soutien de leur gouvernement.
commentaire(s) (0) | Ajouter un commentaire
ATEDD Kivu continue,
Une réunion s'est tenue au Bureau du CVD Bushushu (Comité Villageois de Développement), aujourd'hui samedi 11/03/2023 à partir de 14h00.
Au menu du jour, échange sur l'évolution des activités des associations engagées, difficultés rencontrées pendant l'exécution, des solutions envisagées, système de rapportage et activités planifiées.
En présence du Chef de Village de Bushushu et président du Comité de Pilotage, les membres des associations engagées ont présenté à tour de rôle leurs activités, défis et activités planifiées pour le mois de mars en cours.
En dépit des quelques difficultés rencontrées, les participants ont montré que les activités évoluent bien selon leurs engagements.
Ils sollicitent l'accélération des sensibilisation sur le reboisement, l'entretien des rivières (curage) et l'agriculture restauratrice.
Les uns distribuent des plantules (arbres fruitiers) à la population, l'encadrement des groupes solidaires se portent bien, les bonnes pratiques agricoles se font malgré les besoins toujours en semences.
Les nouvelles associations n'ont pas encore reçu des outils et l' appui nécessaire pour bien continuer.
Tous se sont félicités des résultats de ce projet devant les représentants du comité de pilotage et continue à plaider pour que RIEH poursuit les démarches en faveur du Groupement Mbinga Sud où le besoin est grand.
La question de la production du charbon vert et de sécurité humaine pour les habitants dans la zone des rivières a été relevée comme une priorité une fois que l'on trouve les moyens nécessaires.
ATEDD Kivu, c'est chacun de nous.
Eric Bisonga
GEV
Kalehe
Tél :+ 243 994 138 451
commentaire(s) (1) | Ajouter un commentaire
Mouvement des femmes SWATE
Réunion publique à l'occasion de la 33e journée internationale de la femme 33 -வது
"Sauver les droits des personnes marginalisées
Date : 08.03.2023 Lieu : SWATE Hall, Veerarakiyam
1. Violence on women and girl children prevails everywhere in our society. Starting from families it perpetuates in schools, colleges, universities, work places and public places. Physical abuse, sexual assault, trafficking and honour killing are on the rise. Therefore, the union government and the state government should ensure protection to women and girl children.
2. Ban liquors and narcotics, which are the root cause of domestic violence and cultural degeneration, and impose total prohibition.
3. Governor should acknowledge the resolution passed by Tamil Nadu State government for banning online gambling that takes human lives and help it enact an Act against online gambling.
4. The bill on ensuring 33 per cent reservation for women in the State Assembly and in the Parliament must be passed.
5. The Indian Constitution assures of medical insurance to all and therefore, the state and the union government should take steps to ensure and rejuvenate ESI to all unorganised workers across the country. The elected state legislators and the parliamentarians should raise their voices in the state assembly and in the parliament for allocating enough funds in the budget for operating ESI throughout the country.
6. The state and the union government should take steps to ensure Occupational Health and Safety in the worksite. Safety to woman workers and the disbursement of equal wages for the same work.
7. Tamil Nadu government should see to it that the financial support rendered for education, marriage and accident deaths are same to the construction workers and as well as the workers of unorganised sector.
8. The union government should ratify the ILO – C 189 for ensuring the right and safety of domestic workers.
9. Besides ensuring Rs. 20,000 as the monthly salary of a sanitary worker, safety gears must be provided to them for protecting their health.
10. The union government should enact law ensuring Minimum Support Price to the agricultural produces.
11.The union government should withdraw Electricity Amendment Act immediately.
12. Unemployment crisis has put the future of youth at stake. Therefore, both the union government and the state government should implements programmes to generate myriad number of employment opportunities.
13. GST on essential commodities must be exempted. The union and the state governments should check up the price hike of LPG cylinder, petrol and diesel.
14. Allocate more funds for the implementation and expansion of MNERGS. The man days must be increased from 100 days to 200 days.
15. The disruptive and parochial forces that discriminate people on the grounds of caste, religion and gender, must be identified and oppressed with iron hand.
16. All forces that disrupt the unity and care of the migrant workers for their vested political interest should be dealt with severe legal actions.
17. Union and state governments make policies and programs to ensure universal social protection to all workers. No one should be left behind.
1. La violence à l'égard des femmes et des fillettes est omniprésente dans notre société. Elles commencent dans les familles et se perpétue dans les écoles, les collèges, les universités, les lieux de travail et les lieux publics. Les abus physiques, les agressions sexuelles, la traite des êtres humains et les crimes d'honneur sont en augmentation. C'est pourquoi le gouvernement de l'Union et les gouvernements des États doivent assurer la protection des femmes et des jeunes filles.
2. Interdire les liqueurs et les stupéfiants, qui sont la cause première de la violence domestique et de la dégénérescence culturelle, et imposer une interdiction totale.
3. Le gouverneur devrait prendre acte de la résolution adoptée par le gouvernement de l'État du Tamil Nadu en vue d'interdire les jeux d'argent en ligne qui entraînent des pertes de vies humaines et l'aider à promulguer une loi contre les jeux d'argent en ligne.
4. Le projet de loi sur la réservation de 33 % des sièges pour les femmes à l'Assemblée de l'État et au Parlement doit être adopté.
5. La Constitution indienne garantit une assurance médicale à tous et, par conséquent, l'État et le gouvernement de l'Union devraient prendre des mesures pour garantir et rajeunir l'ESI pour tous les travailleurs non organisés à travers le pays. Les législateurs élus des États et les parlementaires devraient faire entendre leur voix à l'assemblée des États et au Parlement pour allouer suffisamment de fonds dans le budget pour faire fonctionner l'ESI dans tout le pays.
6. Les gouvernements des États et de l'Union devraient prendre des mesures pour garantir la santé et la sécurité au travail sur le lieu de travail. La sécurité des travailleuses et le versement de salaires égaux pour un même travail.
7. Le gouvernement du Tamil Nadu devrait veiller à ce que l'aide financière accordée pour l'éducation, le mariage et les décès par accident soit la même pour les travailleurs de la construction et pour les travailleurs du secteur non organisé.
8. Le gouvernement de l'Union devrait ratifier la Convention 189 de l'OIT afin de garantir les droits et la sécurité des travailleurs domestiques.
9. En plus d'assurer un salaire mensuel de 20 000 roupies aux travailleurs sanitaires, des équipements de sécurité doivent leur être fournis pour protéger leur santé.
10. Le gouvernement de l'Union devrait promulguer une loi garantissant un prix minimum de soutien aux produits agricoles.
11. Le gouvernement de l'Union doit retirer immédiatement la loi modifiant la loi sur l'électricité.
12. La crise du chômage a mis en péril l'avenir des jeunes. Par conséquent, le gouvernement de l'Union et le gouvernement de l'État devraient mettre en œuvre des programmes visant à créer une myriade d'opportunités d'emploi.
13. La TPS sur les produits de base doit être exemptée. Les gouvernements de l'Union et des États devraient contrôler la hausse des prix des bouteilles de GPL, de l'essence et du diesel.
14. Allouer davantage de fonds à la mise en œuvre et à l'expansion du MNERGS. Le nombre de jours-hommes doit être augmenté de 100 à 200 jours.
15. Les forces perturbatrices et paroissiales qui discriminent les gens sur la base de la caste, de la religion et du sexe doivent être identifiées et opprimées d'une main de fer.
16. Toutes les forces qui perturbent l'unité et l'attention des travailleurs migrants pour leurs intérêts politiques doivent faire l'objet de poursuites judiciaires sévères.
17. Les gouvernements de l'Union et des États élaborent des politiques et des programmes visant à garantir une protection sociale universelle à tous les travailleurs. Personne ne doit être laissé pour compte.
Le chapitre népalais de l'INHE célèbre la journée internationale de la femme avec ses partenaires à Katmandou aujourd'hui